Recharger l’humain, pas seulement les appareils

Culture & Santé mieux-être

17 mai 2019

Recharger l’humain, pas seulement les appareils

Dans un monde ultra-connecté, les frontières entre vie privée et travail s’effacent. L’hyperconnexion s’installe insidieusement, alimente le stress et épuise les individus. Être toujours disponible nuit à la santé mentale et réduit la performance durable. Pourtant, c’est souvent en s’arrêtant qu’on devient plus efficace et plus lucide.

Selon l’enquête 2024[1] de Mental Health Research Canada, 24 % des employés canadiens déclarent ressentir un épuisement professionnel « la plupart du temps » ou « toujours ». Ce chiffre alarme. Il reflète l’impact direct d’une connectivité sans limites.

1. Le droit à la déconnexion : un impératif légal et humain

Le droit à la déconnexion protège les travailleurs en dehors des heures de travail. Les entreprises doivent encadrer les attentes par des politiques claires. Avec la Loi 25 et le projet de loi 27 au Québec, les organisations ont l’obligation de limiter l’accès aux outils numériques à l’extérieur des heures de travail, de former leurs équipes et de prévenir activement les risques psychosociaux.

2. Respecter la déconnexion pour mieux performer

Vous connaissez l’expression ‘’As-tu essayé de l’éteindre et de le rallumer ?’’ Ce principe s’applique aussi à l’humain, surtout dans un contexte de surcharge cognitive. Favoriser la déconnexion améliore la concentration, réduit le stress et stimule la clarté mentale. Mettez en place des pauses sans écran et limitez les réunions consécutives. Instaurez des plages horaires sans courriel, et communiquez clairement vos attentes de disponibilité. Ces gestes simples favorisent un climat de travail plus sain et plus performant.

3. Bonnes pratiques RH pour instaurer une culture de déconnexion

  1. Respecter une charte claire sur le droit à déconnexion (heures, délais de réponse aux messages, disponibilité pour prendre des appels, etc.).
  2. Encourager des rituels de transition entre travail et vie personnelle.
  3. Mesurer l’impact des actions par des sondages internes ou des indicateurs de bien-être.

Conclusion : Quand le ressourcement devient stratégique

Chez Iceberg Management, nous croyons à la force des pauses collectives. C’est pourquoi nous avons conçu une offre conjointe avec Strøm spa nordique, le spa nordique le plus prestigieux du Québec. Une expérience combinant la détente déconnectée à un atelier phare sur la gestion du stress, conçu pour renforcer la cohésion d’équipe. Une solution : « une pierre, deux coups » pour joindre l’utile à l’agréable. La science le prouve[2] : des équipes reposées performent mieux, ensemble.

[1] Mental Health Research Canada. (2024). Psychological health and safety in Canadian workplaces: National poll report.
[2] Source: Microsoft. (2021, avril 20). Research proves your brain needs breaks. Microsoft Work Trend Index. Microsoft Corporation. Récupéré de https://www.microsoft.com/en-us/worklab/work-trend-index/brain-research

Article révisé par Caroline Thomson, CRHA, le 5 aout 2025

 

Portrait de l’auteur.e

Caroline Thomson, CRHA

Coach professionnelle certifiée et formatrice agréée
Consultante en ressources humaines

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