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Pourquoi prendre le temps de célébrer les succès

À l’aube du 5e anniversaire d’Iceberg Management, l’équipe est habitée par deux sentiments : la fierté et la fatigue. Devrions-nous avoir honte de nommer un des deux sentiments ? Si oui, lequel ?

Il est bien normal qu’après plusieurs années de dur labeur, l’esprit et le corps ressentent de la fatigue. Et avec le rythme effréné du monde des affaires, l’économie toujours en croissance et les exigences toujours rehaussées, je suis certaine que ce sentiment de fatigue résonne dans plusieurs d’entre vous. Une raison de plus pour prendre le temps. Une raison de plus pour célébrer le succès.

Célébrer un succès nourrit le sentiment de fierté. Lorsqu’on symbolise un succès, on peut plus facilement ancrer la fierté qui elle, nous servira de moteur, de propulseur, lorsque la fatigue se pointera le bout du nez. La fierté permettra aussi d’éclipser le découragement et le syndrome de l’imposteur. C’est un cycle, un équilibre qu’il faut se donner, entre la fatigue du dur labeur et prendre le temps de se récompenser, de nourrir sa fierté.

Se récompenser pour nourrir sa fierté et combattre la fatigue dites-vous ? J’en imagine plusieurs monter aux barricades. Le lien de cause à effet semble difficile à faire ? Le combat sur la fierté n’est pas gagné d’avance. Culturellement au Québec, on aime mieux dire qu’on est fatigués de travailler fort plutôt que d’être fiers de ce qu’on a accomplit. Comme si d’être fier de quelque chose enlevait une fierté aux autres. Martin Matte parle d’ailleurs ouvertement de ce combat qu’il mène contre cette culture québécoise qui a tendance à avoir honte des succès[1].

Or prendre le temps de célébrer, de se féliciter, de se récompenser, c’est justement une question de santé mentale. En plus d’élever notre dialogue intérieur qui a parfois tendance à être « négatif », ancrer des sentiments de fierté redonne de l’énergie, permet de ne pas que voir les défis à relever, donne de la place aux accomplissements et change le regard de façon positive sur son parcours, ses compétences et ses capacités.

Quand on invite les entreprises à célébrer leur succès, d’organiser une fête, on entend souvent « on n’a pas le temps », « on n’a pas eu le temps » ou « on n’a pas l’argent ». Parfois, ces mêmes personnes ont le temps de s’entraîner pour des triathlons ou de faire plus d’un voyage par année. Si ces activités permettent de se récompenser individuellement, il serait bienveillant d’élargir le cercle de la fierté à l’équipe qui est coresponsable du succès de l’entreprise.

Et vous, comment célébrez-vous et symbolisez-vous les succès ? On s’en parle à notre fête le 5 février prochain ? Cliquez ici pour plus de détails et pour vous inscrire ! 

SOURCES:

[1] Martin Matte contre la culture québécoise de la honte des succès. Extrait de 2 minutes qui résume tout : https://ici.artv.ca/videos/video/pour-emporter-martin-matte-vantardise%20/

Auteure

Julie Tardif
Julie Tardif, CHRA

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